Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, prescrivit aux musulmans qui jeûnent d’autres interdictions, à savoir :
a) l’obscénité du langage.
Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : "Pendant le Jeûne, vous ne devez pas vous laisser aller à des discours obscènes ou à des violences de langage. Si quelqu’un vous insulte ou vous cherche querelle, répondez-lui : "je jeûne, aujourd’hui".
b) l’hypocrisie dans le langage et dans l’action.
Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : "Celui qui ne s’abstient pas d’être hypocrite dans le discours et dans l’action, Dieu ne veut point de son abstinence (i.e. de son abstinence alimentaire)".
c) la médisance.
Un jour, le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, entendit deux femmes qui jeûnaient médire sur une autre. Il dit : "Ces deux femmes s’abstiennent de ce que Dieu leur ordonne de faire, et font ce que Dieu leur défend de faire".
d) le mensonge, la convoitise, le parjure, la calomnie sont aussi défendus.
"Cinq actions rompent le jeûne : le mensonge, la médisance, la calomnie, le parjure et la concupiscence". Certains savants jugent que ces actions défendues rompent le jeûne. Ils s’appuient dans leur jugement sur les paroles, précédemment citées, du Prophète. Ils s’appuient aussi sur cette parole du Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui : "Il se peut qu’un homme ne récolte de son jeûne que la faim et la soif". Parmi ces savants, citons Ibn Hazm et Sheikh Mahmûd Shaltût, le recteur actuel d’Al-Azhar [2]. D’autres savants, croient que ces actions défendues ne rompent pas le jeûne, mais s’abstenir de les commettre rend le Jeûne plus complet.